Pour celles qui me lisent depuis le forum d'entraide sur lequel je suis, vous savez déjà ce qu'il en est.
Cet ex qui m'a rendu dingue, celui dont je n'ai plus eu de vraies nouvelles depuis 5 ans en dehors de mes recherches sur les reseaux sociaux (ne mentez pas on l'a toutes fait au moins une fois), je vais le revoir dans 1 mois et demi...
Et j'ai honte de ce que je suis devenue.
Je m'explique, à l'époque je m'étais éprise de ce beau mâle pendant près d'un an avant de sortir avec lui. Et quand on était ensemble, j'étais au top de ma vie. Un corps qu'on peut qualifier de pas mal du tout et un mental d'acier. Pour être plus claire, j'étais une bonnasse et je le savais.
Malheureusement la vie peut être une chienne parfois et notre histoire s'est terminée, malgré moi, vous l'aurez compris. Pour être encore plus claire, je me suis fait larguée, jetée comme un kleenex usé alors que j'étais hyper amoureuse.
Mon petit cœur en miettes s'en est remis grâce au temps qui a fait son effet mais aussi grâce au Nuttella. Résultat, j'ai retrouvé un nouveau copain et 20 kg de plus.
J'en ai les mains qui tremblent de savoir que je vais bientôt le revoir, alors si en plus je dois faire mon come back comme une baleine enceinte, c'est la crise cardiaque assurée.
D'où mon regain de motivation pour perdre encore plus rapidement du poids.
Mais en même temps je ne sais pas trop ce que j'espère. Lui montrer ce qu'il a perdu ou lui plaire à nouveau pour retomber dans ses bras?
Pas évident quand on sait que je suis en couple depuis quelques années maintenant...
Enfin si ca se trouve, la question ne se posera même pas, il ne me calculera pas et sera au bras d'une jolie demoiselle.
Bref, c'est déjà le flou total et c'est mon ex qui me met dans cet état-là.
jeudi 23 mai 2013
vendredi 17 mai 2013
Le plan
J'aime plannifier, j'ai toujours aimé ça d'ailleurs. Même si cela ne sous-entend pas forcément un respect du planning.
Je serai plutôt de celles qui mettent trois heures à faire des listes, des tableaux et des agendas bien remplis mais qui le lendemain ont déjà foiré la moitié de l'ordre du jour.
Néanmoins, durant la création de ce planning, j'ai cette impression, brève certes mais bien intense d'être un peu moins cette paresseuse empâtée que je suis.
Alors un planning mais cette fois en ligne?
Voici les changements que j'aimerais opérer dans ma vie en général :
- mon poids: perdre 20kg. C'est énorme, je sais.
- mes études: je me suis inscrite dans des études universitaires de haut niveau mais je ne m'implique pas assez et j'échoue lamentablement une année sur deux. Il est grand temps que j'y mette du mien pour réaliser ce rêve d'enfant.
- ma vie sociale : je souffre énormément de solitude et cette année a été très difficile. Élargir mon cercle d'amis et renforcer mes amitiés ne pourra m'être que bénéfique.
Tels étaient les piliers de ma vie qui ce sont écroulés les uns après les autres et m'ont plongé dans une sérieuse dépression. Mais je compte bien relever la tête.
L'échec n'est pas envisageable, parce que cette fois, j'ai un plan.
Je serai plutôt de celles qui mettent trois heures à faire des listes, des tableaux et des agendas bien remplis mais qui le lendemain ont déjà foiré la moitié de l'ordre du jour.
Néanmoins, durant la création de ce planning, j'ai cette impression, brève certes mais bien intense d'être un peu moins cette paresseuse empâtée que je suis.
Alors un planning mais cette fois en ligne?
Voici les changements que j'aimerais opérer dans ma vie en général :
- mon poids: perdre 20kg. C'est énorme, je sais.
- mes études: je me suis inscrite dans des études universitaires de haut niveau mais je ne m'implique pas assez et j'échoue lamentablement une année sur deux. Il est grand temps que j'y mette du mien pour réaliser ce rêve d'enfant.
- ma vie sociale : je souffre énormément de solitude et cette année a été très difficile. Élargir mon cercle d'amis et renforcer mes amitiés ne pourra m'être que bénéfique.
Tels étaient les piliers de ma vie qui ce sont écroulés les uns après les autres et m'ont plongé dans une sérieuse dépression. Mais je compte bien relever la tête.
L'échec n'est pas envisageable, parce que cette fois, j'ai un plan.
Contrôle
Comme dit précédemment, j'ai longtemps souffert et je souffre encore d'un énorme manque d'estime envers moi-même. J'ai essayé, parfois avec succès, de modifier cette apparence qui me gênait autant. Puisque je ne pouvais rien faire quant à ma taille en longueur, j'avais décidé de prendre le contrôle de ma largeur.
A l'époque, j'avais suivi les mouvements pro ana, tombant alors dans la spirale des TCA mais sans pour autant devenir drastiquement maigre. J'avais réussi à maigrir, atteignant alors le poids de 66kg à 16 ans.
Aujourd'hui, j'en ai 22 et j'en pèse 85...
Je ne sais pas si je pourrais redevenir cette fille-là, mais j'en rêve parfois la nuit. Je repense à cette jeune fille qui plaisait dans la rue, que tout le monde complimentait à longueur de journée, qui avait l'impression d'être invincible. Et cette sensation me manque...
J'ai l'impression d'avoir perdu le contrôle sur tout. Quand je dis tout, je ne parle pas seulement de poids mais aussi de tous les autres aspects de ma vie: la relation avec autrui, les études, la confiance en soi,...
Comme si le jeans taille 36/38 avait ce pouvoir magique d'embellir et d'égayer le reste. Et parfois, quand j'en ai un peu marre d'être moi, je me dis que quitte à souffrir d'une névrose, autant ne garder que celle qui me permettrait d'être mince.
Parce que, oui, j'ai remplacé mes problèmes d'anorexie par de l'hyperphagie. Ce qui ne résout pas plus mes issus de confiance en moi voir même les aggrave.
Mais j'estime mériter plus que ça
J'ai donc décidé de reprendre le contrôle de mon corps, de ma tête, de ma vie.
A l'époque, j'avais suivi les mouvements pro ana, tombant alors dans la spirale des TCA mais sans pour autant devenir drastiquement maigre. J'avais réussi à maigrir, atteignant alors le poids de 66kg à 16 ans.
Aujourd'hui, j'en ai 22 et j'en pèse 85...
Je ne sais pas si je pourrais redevenir cette fille-là, mais j'en rêve parfois la nuit. Je repense à cette jeune fille qui plaisait dans la rue, que tout le monde complimentait à longueur de journée, qui avait l'impression d'être invincible. Et cette sensation me manque...
J'ai l'impression d'avoir perdu le contrôle sur tout. Quand je dis tout, je ne parle pas seulement de poids mais aussi de tous les autres aspects de ma vie: la relation avec autrui, les études, la confiance en soi,...
Comme si le jeans taille 36/38 avait ce pouvoir magique d'embellir et d'égayer le reste. Et parfois, quand j'en ai un peu marre d'être moi, je me dis que quitte à souffrir d'une névrose, autant ne garder que celle qui me permettrait d'être mince.
Parce que, oui, j'ai remplacé mes problèmes d'anorexie par de l'hyperphagie. Ce qui ne résout pas plus mes issus de confiance en moi voir même les aggrave.
Mais j'estime mériter plus que ça
J'ai donc décidé de reprendre le contrôle de mon corps, de ma tête, de ma vie.
lundi 18 février 2013
Cette fille-là
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours rêvé de cette autre que moi. Celle que j'aurais pu être mais surtout que j'aurais voulu être.
Cette fille-là était tout ce que je n'étais pas. Le physique, le caractère, la personnalité, tout nous opposait. Et pourtant, je mourais d'envie de partager sa vie, ses amours et ses passions.
Pourtant, je sentais en moi le potentiel de lui ressembler mais quelque chose manquait. Un "je ne sais quoi" qui faisait néanmoins toute la différence entre elle et moi.
Quand j'étais enfant, je l'imaginais petite puisque j'étais très grande. Elle avait la chance de se retrouver assise à l'avant du groupe pour la photo de classe et de ne pas passer la dernière lors des épreuves de gym. Mais avec le temps et les complexes, les caractéristiques de ce moi sans être moi se sont étoffées. Non seulement elle n'était pas une asperge mais en plus elle était fine et gracieuse. Ce qui laisse à peine entrevoir le physique charmant que je supportais jusqu'à l'aube de mes quatorze ans. Grande et grosse, autant dire imposante pour une jeune fille.
Je me souviendrai toujours d'une phrase entendue à mon propos au détour d'un couloir d'école: "Juliette, la taille mannequin? Peut-être en longueur mais pas en largueur!"
Les enfants ne sont-ils pas cruels?
Alors, je fantasmais sur cette fille-là. 1m67, 55kg, la mademoiselle tout le monde par excellence. Elle entrait parfaitement dans les normes et dans toutes les cases. Evidemment c'est moins facile d'y entrer quand on fait 1m75 et 85kg...
En gros je rêvais d'être la française moyenne.
Cette fille-là était tout ce que je n'étais pas. Le physique, le caractère, la personnalité, tout nous opposait. Et pourtant, je mourais d'envie de partager sa vie, ses amours et ses passions.
Pourtant, je sentais en moi le potentiel de lui ressembler mais quelque chose manquait. Un "je ne sais quoi" qui faisait néanmoins toute la différence entre elle et moi.
Quand j'étais enfant, je l'imaginais petite puisque j'étais très grande. Elle avait la chance de se retrouver assise à l'avant du groupe pour la photo de classe et de ne pas passer la dernière lors des épreuves de gym. Mais avec le temps et les complexes, les caractéristiques de ce moi sans être moi se sont étoffées. Non seulement elle n'était pas une asperge mais en plus elle était fine et gracieuse. Ce qui laisse à peine entrevoir le physique charmant que je supportais jusqu'à l'aube de mes quatorze ans. Grande et grosse, autant dire imposante pour une jeune fille.
Je me souviendrai toujours d'une phrase entendue à mon propos au détour d'un couloir d'école: "Juliette, la taille mannequin? Peut-être en longueur mais pas en largueur!"
Les enfants ne sont-ils pas cruels?
Alors, je fantasmais sur cette fille-là. 1m67, 55kg, la mademoiselle tout le monde par excellence. Elle entrait parfaitement dans les normes et dans toutes les cases. Evidemment c'est moins facile d'y entrer quand on fait 1m75 et 85kg...
En gros je rêvais d'être la française moyenne.
Inscription à :
Articles (Atom)